GT5 : Fonctionnement

Actions concrètes pour un programme de R&D commun

Animateurs:

  • Eric Legay (CNSM),
  • Adrien Matta (LPC Caen),
  • Olivier Stezowski (IPN Lyon).

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GT5 : Questionnement

Actions concrètes pour un programme de R&D commun

Un programme de R&D commun sur différentes expériences semble, compte tenu de la multitude des mesures de physique nucléaires possibles, difficile à établir. Cette diversité engendre une grande variété de détecteurs et d’accélérateurs. De plus il semblerait naturel qu’un programme de R&D transversal résulte des réflexions cristallisées au sein du GDR, ce qui est à ce stade très précoce. Cette réflexion devrait donc s’alimenter des discussions qui auront lieu au sein des GT dans les prochaines années. Le GT5 est donc plutôt un inter-GT et son objet d’étude se précisera au fur et à mesure du temps. On peut néanmoins donner quelques pistes de synergies qui existent d’ailleurs dans certaines structures nationales voire internationales (exemple pour GANIL, SPIRAL2, ICC). Nous en faisons une liste non-exhaustive ci-après.

– Un programme de R&D commun peut se faire sur de nouveaux détecteurs. Par exemple, les scintillateurs de nouvelle génération (LaBr3 / CeBr3) peuvent aussi bien être utilisés pour un détecteur des particules neutres gamma-neutron que pour un détecteur de particules chargées.

– La mise en place de plateformes de simulations communes peut être envisagée (exemple plateforme GATE pour le médical).

– Le développement d’électronique intégrée, au plus près du détecteur (exemple ASIC à froid), peut constituer un axe commun en association avec les électroniques de lectures associées. Tout comme pour le développement de détecteurs, ces aspects de la chaine expérimentale semblent plus difficilement mutualisable compte tenu de la pluralité intrinsèque. L’infrastructure d’acquisition (systèmes distribués, trigger soft) pourrait éventuellement être plus facilement mutualisable.

– La gestion des données brutes, notamment de forte volumétrie (BigData), générées par les expériences, ainsi que leur cycle de vie, peuvent être un point commun à un ensemble d’expériences.

– Certaines expériences requièrent une très grande puissance de calcul: des exemples typiques sont les algorithmes d’analyse de formes d’impulsion (AGATA, NEDA). Des développements conjoints de calcul sur matériel hétérogène peuvent être envisagés sur les thèmes suivant: parallélisation, multi-threading, clusters, clouds, accélérateurs matériels (GPU, FPGA).

– A l’instar de SPIRAL2, les nouvelles installations expérimentales, type ELI-NP, peuvent potentiellement générer des R&D communes. Mais pour quelles mesures, pour quelle physique ?